Dans le paysage français, les PME sont les entreprises les plus cyber-vulnérables. Elles sont ainsi la cible privilégiée des pirates informatiques souhaitant détourner leurs données. De quoi les pousser à prendre toutes les précautions utiles…
Plus de 40% des entreprises de moins de 50 salariés ont déjà été victimes d’une ou plusieurs tentatives de piratage ou même d’attaques abouties ! Le plus souvent, ces cyberattaques ont pour objet le vol de données sensibles. D’où l’intérêt de non seulement les protéger mais aussi de les sauvegarder. De cela, les TPE et PME ont bien conscience… Elles sont d’ailleurs 98% à disposer d’au moins un outil de sauvegarde, la grande majorité utilisant la clé USB ou le disque dur externe. Attention ici, à ne pas perdre le précieux sésame… Il est fortement conseillé de recourir plutôt à une solution cloud ou à un serveur de stockage interne.
Et vous, comment protégez-vous votre entreprise ?
Autre recommandation importante qui semble logique mais que, finalement, peu d’organisations appliquent : le renouvellement et la diversité de ses mots de passe… Les chiffres montrent que seulement 30 à 36% des entreprises changent leur code secret au moins une fois tous les 6 mois. Notons aussi que la triple protection (antivirus, firewall, anti-spam) ne concerne que 39% des TPE et PME.
Mais que cherchent les pirates ?
Vous pensez, sans doute, que vos données n’intéressent personne et que vos métiers ne méritent donc pas des mesures de sécurité importantes : détrompez-vous ! Un pirate peut très bien s’en prendre à vous parce que vous êtes le sous-traitant d’un grand groupe, par exemple. En outre, les cyber-attaques sont généralement lancées en mode aléatoire et peuvent avoir différents objets comme vous soutirer une rançon (à ne JAMAIS payer !). La règle est donc la prudence quelle que soit votre activité. Car une cyberattaque peut vous coûter cher : entre 10 000 et 50 000 euros pour une PME !
