Un salarié sur deux et deux cadres dirigeants sur trois disent régulièrement subir du stress au travail. La charge de travail est le critère le plus régulièrement cité mais le stress est aussi lié à un manque ou une mauvaise organisation tandis que le manque de soutien expliquent aussi le mal-être des collaborateurs.

Suractivité, stress prolongé, sommeil insuffisant ont parfois pour conséquences des maladies physiologiques.Différentes régions cérébrales sont intrinsèquement liées à nos émotions et réactions, et par conséquent à notre gestion du stress. Sans parler des territoires reptiliens associés à l’instinct de vie et de survie, à ce qui rend l’être « calme » ou « stressé ». Pas toujours facile en situation de détresse profonde, voire impossible pour certains. Pour autant, des solutions existent au premier rang desquelles : le repos, une meilleur hygiène de vie, le suivi thérapeutique, le retour progressif au travail, voire l’aménagement du poste selon les besoins.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le burn-out se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». S’ensuivent, des symptômes tels que la baisse de motivation, la perte de confiance en soi ou encore de l’anxiété, et un certain sentiment de vulnérabilité.

Dans les cas les plus graves, le travailleur peut se trouver dans un état physique et psychique tel qu’il ne peut pas poursuivre son activité. Attention toutefois à ne pas confondre dépression et burn out : si le surmenage au travail peut, en effet, conduire à un état dépressif, sa cause initiale demeure l’activité professionnelle.

Dans les entreprises, la prise de conscience quant au phénomène dépend des employeurs. Certains vont considérer le problème sous la pression des syndicats ou des comités de santé et d’hygiène. D’autres parce que les conflits et les absences répétées mettent en péril la productivité et le climat.Alors, si les salariés doivent apprendre à « s’écouter » et à « se connaître », les employeurs doivent, eux, mieux cultiver la reconnaissance, respecter la vie privée et professionnelle, et savoir répartir la charge de travail, chaque fois que nécessaire…