Avec la crise sanitaire qui perdure, les consommateurs se tournent naturellement vers des solutions en ligne pour trouver les articles dont ils ont besoin. L’expansion de la vente en ligne a contraint le gouvernement à encadrer ce nouveau marché.

Depuis mars 2019, le gouvernement a mis en place une charte pour les acteurs de l’e-commerce qui permet de garantir des relations loyales entre les plateformes de vente en ligne et les TPE / PME. Cela ne suffisant plus, le gouvernement s’interroge à nouveau sur la reconnaissance et l’engagement des marketplaces en ligne d’un point de vue social et environnemental. Le projet pour 2021 : la mise en place d’un label “Marketplace vertueuse” pour tous.

Promouvoir la qualité et rassurer les utilisateurs 

Ce label s’intéressera aux engagements pris par les sites d’e-commerce en faveur de leurs consommateurs et leurs partenaires commerciaux. Conformément aux règlements français et européens, le gouvernement s’intéresse à la transparence et à la loyauté de ces acteurs. Également, la protection du consommateur et la RSE sont au cœur de ce label. Par exemple, l’impact environnemental de ces plateformes et la question fiscale seront encadrés de près.

Plusieurs sites d’e-commerce comprennent l’intérêt de cette médiation et sont devenus les premiers signataires de cette charte de 2019 tels que Boulanger, Cdiscount, Conforama, eBay, Fnac-Darty, La Redoute, Leboncoin, ManoMano et Rakuten. 

Il faudra attendre le premier trimestre 2021 pour voir ce label mis en place. À cette occasion, l’ensemble des premiers signataires ainsi que cinq autres plateformes se sont engagés sur les termes de cette nouvelle charte : Amazon, LDLC, Backmarket et Certideal.

Les ministres Alain Griset chargé des PME et Cédric O aux manettes de la transition numérique travaillent à définir les contours et modalités d’attribution de cette palme. Leur souhait est de pouvoir mieux encadrer la vente en ligne pour la rendre plus vertueuse.